L’expertise et l’expérience d’un chirurgien orthopédique sont requises lorsque des problèmes liés aux membres inférieurs surviennent : une fracture, une douleur à la hanche… La chirurgie permet d’éliminer la douleur et d’éviter un handicap. Quelles sont les opérations orthopédiques que le chirurgien peut réaliser en cas de problème ? On vous répond dans les paragraphes qui suivent.
Sommaire
L’arthroscopie pour évaluer l’état d’une articulation
À visée diagnostique et thérapeutique, l’arthroscopie a pour objectif d’évaluer l’état d’une articulation. Dans la majorité des cas, le chirurgien évalue le genou et l’épaule. La réalisation de l’arthroscopie requiert l’intervention d’un spécialiste.
Durant l’opération, le chirurgien fait plusieurs petites incisions sur la zone concernée. Puis, il introduit un arthroscope ainsi que divers instruments chirurgicaux au travers de ces incisions. Ces dernières ne sont nécessaires que si la blessure requiert des réparations. L’arthroscope est une caméra vidéo de très petite taille qui permet de filmer toute l’opération pour que l’expert puisse contrôler ses gestes. Grâce à cet équipement, le chirurgien peut consulter des images de l’intérieur de la plaie depuis un écran télévisé installé dans la salle d’opération.
Arthroscopie réalisée par un cabinet de chirurgie orthopédique à Paris sur le genou d’un patient
L’arthroplastie : la pose d’une prothèse orthopédique
L’arthroplastie consiste à poser une prothèse pour remplacer l’os. Cette intervention concerne en particulier la hanche et le genou, mais elle peut également porter sur de nombreuses articulations du corps, telles que la cheville, les orteils, le poignet et l’épaule. Dans la plupart des cas, le patient ne passe à l’arthroplastie que lorsque les traitements essayés ne marchent pas ou plus. Dans le cadre d’une révision prothétique, le remplacement se fait tous les 15 ans après que la première prothèse a été posée.
L’ablation : le retrait d’une structure
L’ablation ou la résection consiste à enlever une structure musculo-squelettique telle qu’un os. Une fois la structure retirée, le chirurgien pose des fixations pour que l’articulation reste stable. Les fixations peuvent être des agrafes, des vis ou encore des plaques internes.
Parmi les opérations d’ablation, on cite par exemple la patellectomie. Cette intervention permet de retirer la patella ou la rotule qui constitue le petit os triangulaire du genou. En revanche, le chirurgien ne décide de la pratiquer que rarement. On l’utilise dans le cadre d’une patella qui ne peut plus être reconstruite. La patellectomie est considérée comme un rattrapage lorsque l’opération est nécessaire pour retirer un os atteint de tumeur. Le but : éviter l’ablation du membre entier.
La chirurgie orthopédique réparatrice
La réparation d’une structure musculo-squelettique vise à restaurer sa forme et sa fonction. Elle se déroule en plusieurs étapes. La première étape est la réduction, qui consiste à retirer l’os ou les fragments d’os. S’ensuit le lavage par l’injection d’un fluide dans l’articulation. La libération ligamentaire consiste à faire une incision du ligament.
Une arthrodèse se traduit par la fusion de deux os. Elle vise à réduire le mouvement. Lorsque le chirurgien prélève un fragment d’os ou de cartilage puis l’insère au niveau de la zone touchée, on parle d’une autogreffe. Dans le cas d’un os gravement endommagé, le chirurgien réalisera l’ostéogenèse ou un agrandissement d’un os.