Un accident vasculaire cérébral, connu sous l’acronyme AVC, est un infarctus au niveau du cerveau. Il entraîne la perte des fonctions neurologiques dans un délai très court. Difficile à soigner, l’AVC représente la troisième maladie mortelle dans le monde entier. Similaire à une crise cardiaque, il est classé comme une urgence médicale. Découvrez tous les actions nécessaires en cas d’apparition des symptômes de l’AVC.
Sommaire
À la découverte des symptômes de l’AVC
L’AVC se manifeste généralement par des symptômes qui apparaissent par surprise. Le malade présente soudainement des vertiges, des paralysies ou des difficultés à s’exprimer. Certains sont victimes de chutes violentes dues à un évanouissement en plein travail. D’autres deviennent immobilisés tout d’un coup de la tête aux pieds. Dans la plupart des cas, le malade n’arrive plus à expliquer ce qu’il ressent. Il pourrait poser les mains sur la tête pour envoyer un signal d’un mal de tête aiguë.
Les personnes à risques de l’AVC sont globalement les personnes âgées. Par contre, les statistiques enregistrent des jeunes de la trentaine qui sont touchés par ce problème d’ordre neurologique.
D’autres maladies complexes peuvent atteindre chaque être humain, surtout avec l’avancée de l’âge. Visitez la plateforme web question-sante.fr afin de découvrir les anomalies les plus fréquemment traitées au niveau des grands hôpitaux du monde.
Le diagnostic de l’AVC
Lorsqu’une personne s’évanouit ou démontre soudainement des signes de faiblesses physiques, il convient de l’emmener auprès d’un hôpital. Le médecin réalisera en urgence des examens afin de découvrir si le patient est confronté à l’AVC. Une IRM permettra de savoir le type d’AVC.
Le malade souffre d’accident ischémique lorsque la circulation sanguine au niveau du cerveau est bloquée par un caillot de sang. Par contre, l’AVC provient d’un accident hémorragique si une hémorragie survient dans le cerveau. Dans les deux cas, le patient sera hospitalisé d’urgence. Les traitements seront ensuite effectués en fonction de la gravité de la maladie ainsi que du pronostic vital du malade.
Vous avez intérêt à emmener votre proche ou votre collègue de travail à l’hôpital dans les cas imprévus suivants :
- Paralysie ;
- Évanouissement ;
- Épilepsie ;
- Maux de tête insupportables ;
- Perte de la parole.
Les traitements curatifs de l’AVC
Une fois l’origine de l’AVC détecté, le traitement consiste à minimiser les dommages au niveau du cerveau. Comme les artères au niveau de son cerveau sont fragiles, le malade sera immobilisé sur le lit d’hôpital.
Traitements d’urgence
Si l’artère est bloquée, il convient de rétablir au plus vite la circulation sanguine. Un activateur du plasminogène tissulaire garantit de dissoudre les caillots de sang responsable de l’accident ischémique. Ce type de médicament sera administré par voie intraveineuse. Son efficacité est remarquable dans les meilleurs délais. Afin d’assurer un résultat positif, le patient doit recevoir ce médicament dans les 4 heures après l’AVC au maximum. Par la suite, le malade bénéficiera d’un anticoagulant. Il empêche la formation des nouveaux caillots au niveau des artères.
Quant à l’AVC provenant d’un accident hémorragique, les spécialistes essayeront d’arrêter l’hémorragie. Des médicaments qui diminuent la tension artérielle seront privilégiés.
- Traitements avancés
Le malade doit subir une chirurgie lorsque les médicaments semblent défaillants. Par ailleurs, cette intervention présente des risques surtout pour les personnes de plus de 55 ans. Les risques de séquelles neurologiques ou de mortalité sont environ à 2 %.
En cas d’hémorragie des artères, l’opération a pour principal objectif d’éliminer le sang accumulé. Tout anévrisme constaté au cerveau sera traité afin de prévenir l’hémorragie d’une autre artère. Un filament de platine sera mis en place afin de combler la dilatation de l’artère.
Quant au blocage des artères, le chirurgien nettoiera les caillots sur la paroi de la carotide fragilisée. Autrement, il fera recours à l’angioplastie. Il s’agit de l’insertion d’une tige métallique afin de prévenir le rétrécissement des artères.
- Traitements à long terme
Lorsque l’état de santé de la personne atteinte de l’AVC s’améliore, elle sera orientée à la réadaptation. Il s’agit d’un entraînement pratique qui aidera le patient à retrouver ses aptitudes physiques et psychiques avant l’AVC. En fait, les cellules nerveuses encore impeccables seront mobilisées afin de surmonter les séquelles neurologiques laissées par l’AVC. Pour ce faire, le malade doit prioriser les traitements non médicamenteux. Une activité physique adaptée (APA) sera au rendez-vous. Ce qui peut durer de nombreuses années ou même jusqu’à la mort. Afin d’éviter les imprévus, le médecin prescrit généralement des indications et des contre-indications concernant les activités sportives des victimes de l’AVC.
Il se peut que le patient doive dépendre d’une béquille ou d’un fauteuil roulant pour son déplacement. Pour ce cas, la réacquisition des mouvements et de l’autonomie physique seront mises en avant. Il s’agit notamment d’une rééducation. Pour des raisons psychosociales, vous avez intérêt à accompagner en permanence une personne qui vient de subir un AVC. Cela évite les risques de dépression engendrés par la solitude ou la perte de la confiance en soi. De plus, une rechute risque d’être fatale.
- Traitements à vie
Une grande partie des personnes atteinte de l’AVC doivent prendre une pilule par jour. Ce qui doit être prescrit par le médecin traitant. Des antiagrégants plaquettaires limitent l’apparition d’un accident ischémique. En fait, les médicaments comme l’aspirine ou le clopidogrel empêchent la formation des caillots dans les artères du cerveau. D’autres traitements seront en même temps entrepris en fonction des anomalies du malade. Par exemple, le patient recevra des antidépresseurs de temps en temps si son cerveau n’est plus capable de traiter diverses difficultés au quotidien. Des fortifiants s’avèrent nécessaires pour les personnes âgées.
Les aliments favorables pendant le traitement de l’AVC
À l’atteinte de l’AVC, le malade sera principalement alimenté en sérum tout au long de son hospitalisation. Par ailleurs, un régime alimentaire exceptionnel est recommandé dès qu’il pourra prendre son repas. La consommation des légumes et des fruits oléagineux aide à l’efficacité du traitement. Les produits maraîchers et laitiers font également partie des alimentations propices pour les personnes atteintes des anomalies d’ordre neurologiques. Un bon verre de lait au petit déjeuner aidera les artères à garantir la circulation sanguine.
Afin d’améliorer le fonctionnement des artères non touchées par l’AVC, le malade doit boire du café et prendre du chocolat au bon matin. Au lieu de manger des filets de zébus, misez pour des poissons frais pour le déjeuner. En fait, les viandes rouges risquent d’aggraver les symptômes de l’AVC. Dans le cadre de la rééducation, il est conseillé de continuer cette habitude alimentaire.
Les examens médicaux pour détecter les risques d’AVC au préalable
L’AVC est parfois prévisible. Il peut se manifester par des symptômes évolutifs. Afin de savoir au préalable si l’AVC risque de vous atteindre, il convient de consulter un médecin pour une visite médicale régulière. Ce professionnel de la santé pourra écouter le bruit de vos artères carotides à l’aide du stéthoscope. S’il détecte des anomalies, une échographie Doppler des carotides permettra de savoir le rétrécissement des artères. Vous avez également intérêt à surveiller votre tension artérielle. L’hypotension ou l’hypertension fait partie des sources de l’AVC.
Au cours de votre visite médicale, vous serez emmené à procéder à un bilan des lipides sanguins, à la vérification de votre rythme cardiaque ainsi qu’à l’examen le taux de votre glycémie. Si vous êtes diabétique, le risque d’AVC est élevé surtout avec l’avancée de l’âge.
Les préventions de l’AVC
Une bonne hygiène de vie est recommandée pour la prévention de l’AVC. Consommez des aliments sains qui apportent les valeurs nutritionnelles favorables à votre développement physique et cérébral. Afin d’équilibrer votre tension artérielle, mangez des nourritures riches en magnésium et en potassium. Intégrez dans votre alimentation quotidienne des céréales, des légumes à feuilles vertes, des graines et aussi des noix. Des études scientifiques démontrent que les personnes qui consomment 5 variétés de fruits et 5 types de légumes par jour présentent un taux très bas le risque de souffrir d’AVC.
Au cours d’une activité professionnelle, prenez une petite pause toutes les heures afin d’aider votre cerveau à se rafraîchir. Côté médical, vous devez suivre à la lettre la prescription du médecin concernant tous vos traitements. Comme l’AVC peut être causé par la consommation d’excitants, arrêtez de fumer et de prendre de l’alcool. Les femmes de plus de 35 ans ont mieux à arrêter la pilule contraceptive, car elle augmente généralement la tension artérielle. Si vous souffrez fréquemment de maux de tête, il faut rejoindre un médecin au plus vite.